9 septembre, Journée mondiale de sensibilisation au Syndrome d’Alcoolisation Foetale
Il semble que j'ai quelque peu oublié aujourd'hui de faire ma petite recherche quotidienne!! En plus il s'agit quand même d'une journée plutôt intéressante et à ne surtout pas négliger!
Cette journée de sensibilisitation a été mise en place depuis 1999.
Le syndrome d'alcoolisation foetale (SAF) de quoi s'agit-il?
Cela désigne un ensemble de complications qui peut survenir chez un enfant qui a été exposé à l’alcool pendant sa vie intra-utérine. L’alcool passe facilement du sang maternel au sang du foetus au travers du placenta. A tous les stades de la grossesse, il affecte le bon développement du futur bébé, et surtout de son cerveau. Les séquelles peuvent être très lourdes :
– Lorsque la consommation a été importante et/ou régulière, des séquelles physiques sont présentes (retard de croissance, petit cerveau, malformations diverses) : l’enfant présente les caractéristiques du Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (SAF).
– Dans tous les cas, les séquelles se traduisent par des troubles des apprentissages et du comportement, qui, souvent, se révèleront à l’entrée à l’école : ce sont les Troubles Causés par l’Alcoolisation Fœtale.
Dans les pays occidentaux, la consommation d'alcool pendant la grossesse est la première cause de handicap mental d'origine non génétique chez l'enfant.
Cette année Santé publique France publie pour la première fois une estimation nationale des troubles causés par l’alcoolisation fœtale diagnostiqués chez les nouveau-nés.
Alcoolisation fœtale : les premières estimations en France
Malgré l’impact sanitaire et social de ces troubles, aucune estimation nationale ni de comparaisons régionales récentes n’étaient à ce jour disponibles. L’étude menée par Santé publique France a permis pour la première fois de mesurer la fréquence des cas de SAF et d’autres conséquences de l’alcoolisation fœtale dans les séjours hospitaliers des enfants durant leur premier mois de vie au niveau national et régional. Ainsi, en France, entre 2006 et 2013, 3207 nouveau-nés (soit une naissance par jour) ont présenté au moins une conséquence liée à l’alcoolisation fœtale dont pour 452 d’entre eux (soit une naissance par semaine) un syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF). Ces chiffres sont sous-estimés compte tenu de la difficulté à diagnostiquer ces troubles en période néonatale et n’incluent pas les diagnostics posés ultérieurement. Cependant, ils permettent de mieux caractériser le fardeau que représente l’alcoolisation fœtale.
Pour voir le rapport complet : http://www.drogues.gouv.fr/sites/drogues.gouv.fr/files/atoms/files/cp_saf_2018.pdf
Santé publique France lance à partir du 9 septembre et durant tout le mois une grande campagne d’information qui repose sur une médiatisation offline ciblant les femmes en âge de procréer complétée par une campagne digitale d’influence. La campagne média a pour vocation de promouvoir le principe de précaution en évoquant particulièrement la consommation occasionnelle d’alcool pendant la grossesse. Le message est pédagogique, transparent et accessible : « Parce qu’aujourd’hui personne ne peut affirmer qu’un seul verre soit sans risque pour le bébé : "par précaution, zéro alcool pendant la grossesse ". Elle sera déployée dans les titres de la presse féminine, parentale, people et dans les quotidiens gratuits en métropole et en affichage dans les départements d’Outre-Mer

sources :
– http://vivreaveclesaf.fr/foire-aux-questions
