chronique de Une âme embrouillée de Sarah Coquoz
Résumé :
Sarah questionne un mystère fondateur laissé quelque part, là-haut, au creux des montagnes de son enfance. Mais à l’heure où sa vie lui impose d’explorer sa mémoire, sa mère l’appelle à l’aide parce qu’elle commence à perdre la sienne.
Comment mouler, dans le creuset de l’amour filial, la forme qui se cherche parmi les souvenirs qui s’en vont ? Qu’attendre de cette mère qui oublie ce qu’elle seule pourrait expliquer ?
Tandis que les urgences s’accumulent, Sarah délaisse sa quête et transforme sa vie familiale en une course tragi-comique contre Alzheimer. Submergée par les détails domestiques, elle cherche le réconfort dans l’idéalisation d’un pays qu’elle a fui tout en ferraillant contre l’absurdité quotidienne.
A paraître le 20 mai 2018
Mon avis :
J'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire. L'auteur parle d'abord de la mort de sa mère puis revient sur sa vie. Je me suis sentie un peu perdue au milieu de la mise en scène. Petit à petit j'ai réussi à rentrer dans l'histoire, l'histoire d'une mère qui perd la mémoire, atteinte de la maladie d'Alzheimer, l'histoire d'une fille qui veut à tout prix s'occuper de cette mère avec qui elle n'a jamais eu de lien réel. J'ai aimé l'écriture de l'auteur, poétique, fine. J'ai adoré les descriptions qu'elle faisait de Chamonix, de ses paysages, de ses montagnes. On pourrait presque croire s'y trouver.
Cette jeune femme qui accueille sa mère et qui pendant 8 ans va être présente envers et contre tout, qui va réapprendre quelque part à l'aimer de façon différente. C'est une histoire belle, forte mais les faits sont trop souvent répétés, je n'ai pas réussi à rester accrocher.
L'histoire traîne en longueur, j'ai eu du mal à avancer, parfois j'ai du sauter quelques pages m'essoufflant un peu. C'est dommage!
Un sentiment mitigé à la fin, de belles descriptions, un sujet qui m'intéresse mais trop de répétitions, trop de longueurs.